Introduction

La thérapie comportementale intégrative de couple,Integrative Behavioral Couple Therapy (IBCT ; Christensen et al., 1995) est basée sur le modèle contextualiste fonctionnel de l’ACT (Hayes et al., 1994). Cette intervention sur le couple met l’accent sur l’acceptation des différences entre partenaires.

1. Demande initiale de Julie et Marc

Marc et Julie viennent me voir à mon cabinet. A la question habituelle d’introduction « comment va le couple ? », Monsieur me répond : « Le couple va bien ! Globalement, on est heureux ensemble et on passe beaucoup de temps très agréables. Le problème que nous rencontrons est que Julie ne m’accepte pas tel je suis. Elle se met en colère contre moi à des moments sans raison apparentes. Je ne comprends pas. Je vois bien que je la fais souffrir mais ce n’est pas intentionnel. Ça me rend mal de la voir comme ça ». Je me tourne vers Julie pour lui donner la parole. Elle répond « Oui on vient vous voir car comme vous le voyait on ne se comprend plus. Je pense que nous avons un problème de communication. Je ne supporte plus ses interprétations négatives me concernant et son comportement qui en découle. Je vous donne le dernier exemple en date pour que vous puissiez comprendre. C’était il y a deux jours, lundi matin. Je lui ai envoyé un message le dimanche soir. Il ne m’a pas répondu. Il n’appelait pas de réponse particulière. Lundi matin il m’envoie un message pour me demander comment je vais. Je lui réponds « comme un lundi matin ». Et là, il réagit par « Je ne comprends pas pourquoi tu fais la gueule ! J’ai le droit de ne pas te répondre immédiatement. Une fois de plus, tu essayes de me contrôler. » Je deviens folle ! Comment peut il penser ça de moi alors que ça fait deux ans qu’on est en relation … Mais le pire pour moi n’est pas là, c’est surtout qu’on se reparle que maintenant, deux jours après chez vous ! Je n’en peux plus de ses interprétations puis de son silence. 

Pour synthétiser leur demande : pour Marc c’est que Julie l’accepte tel qu’il est et pour Julie que Marc change sa façon de communiquer sans interprétation et sans silence. 

2. Analyse fonctionnelle du couple 

Les TCC de la troisième vague dans lesquelles l’IBCT s’intègre se basent sur une analyse comportementale, cognitive et émotionnelle (analyse fonctionnelle) des interactions de couple. 

Personnellement j’intègre une exploration de la personnalité des partenaires par l’intermédiaire du NEO PI-3 basé sur l’approche dimensionnelle de la personnalité afin de connaître globalement les personnes en tant que tel mais surtout pour identifier leurs différences de facettes.  

1) Personnalité : Les résultats des tests sont les suivants : Julie a un profil de personnalité avec un faible niveau de Névrosisme (score 82-83 sur une échelle de 200), un niveau élevé d’Extraversion (score 125), un niveau élevé d’Ouverture (score 145), un niveau élevé d’Agréabilité (score de 139) et un niveau moyen de Conscience (score 110-111). 

Marc a un profil de personnalité avec un niveau très élevé de Névrosisme (score 122-124 toujours sur une échelle de 200), avec un niveau faible d’Extraversion (score 95-96), avec un niveau faible d’Ouverture (score 98-99), avec un niveau moyen d’Agréabilité (score 115-116) et un niveau très élevé de Conscience (score 150-151). 

Nous pouvons déjà observer qu’ils existent des différences importantes entre Julie et Marc au sujet de leurs traits de personnalité. Au-delà des différences de personnalité, nous étudions une situation d’interaction douloureuse aux membres du couple. 

2) Analyse d’une interaction : Nous allons analyser une situation qui pose un problème entre Julie et Marc. Le thème de la conversation concerne un comportement habituel chez Marc. Ce dernier regarde et fixe du regard les femmes qu’ils croisent dans son environnement immédiat en présence de Julie. Son regard est systématiquement capturé par la présence d’une femme dans son champs visuel et plus particulièrement vers les parties perçues comme excitantes, la poitrine et les fesses.    

Analyse fonctionnelle d’une interaction entre Julie et Marc

1. Motivation de Julie : Désir d’approche vers Marc 

2. Eveil : bon 6/10

3. Intention de Julie : Que Marc comprenne que son comportement de voyeur me fait du mal et qu’il arrête 

4. Paroles de Julie : « Marc je te demande de comprendre que ton comportement de voyeur quand tu mattes les filles en ma présence m’est insupportable. J’ai l’impression que tu les désires et que tu ne fais pas attention à moi à ce moment-là. »

5. Perception des paroles de Julie de la part de Marc. 

6. Discours intériorisé de Marc : « Elle me traite de pervers sexuel et elle ne voit pas les efforts que je fais. »

7. Emotion de Marc : Colère 5/10

8. Motivation de Marc : Désir d’approche vers Julie et Aversion contre ses paroles

9. Eveil : bon 6/10

10. Intention de Marc : Qu’elle ne lui attribue pas de mauvaise intention.

11. Paroles de Marc : « Tu ne peux pas dire que je mattes les filles. Mater c’est être pervers. Tu ne peux pas dire que je suis un pervers sexuel. Je te désire et tu le sais bien. Tu exagères. C’est plus fort que moi. Je ne m’en rends pas compte. C’est comme ça que je suis. Ce n’est pas contre toi. »

12. Perception des paroles de Marc de la part de Julie. 

13. Discours intériorisé de Julie : « Il ne comprend pas. Il ne cherche pas à comprendre ce que je lui dis et ce que je ressens. Ça sera toujours comme ça. »

14. Emotion : Colère 4/10 et Tristesse 6/10

Habituellement en dehors du cabinet, cette interaction se termine par un rejet et un comportement de fuite de Marc et par un comportement de sidération et de désespoir de la part de Julie. 

Nous sommes ici en présence du pattern prototypique d’interaction demande/retrait (Christensen, 1988). 

3) Thème relationnel et DEEP : L’IBCT se centre sur les processus de polarisation où chacun reste positionné sur son point de vue face à un problème, à un thème central. Celui-ci correspond aux différences, aux incompatibilités et aux problèmes passés. Il définit le conflit. 

Il existe cinq grands thèmes universels : 

    1. Distance/proximité 
    2. Contrôle/responsabilité 
    3. Tu ne m’aimes pas ! Si je t’aime, c’est toi qui ne m’aimes pas !
    4. Bohème/pragmatique 
    5. Conventionnel/Non conventionnel

DEEP : Cet acronyme décrit les étapes pour découvrir et présenter le processus de polarisation. D comme Différences entre les partenaires ; E comme « sensibilité Emotionnelle » qui pose un problème comme l’hypo ou l’hyper expressivité émotionnelle ; E comme Environnement extérieur qui peut mettre en avant les différences et P comme Pattern représentant les interactions. Le piège mutuel est l’hyper-focalisation sur la différence et les processus associés de combat et ou de fuite. Nous suivons ce script pour encourager les partenaires à objectiver leur conflit structurel. 

1) Les différences sont reliées à des … 2) conditions antécédentes, du thème du couple, et d’autres combats, en lien avec … 3) l’historie des expériences intimes individuelles, ou en couple conduisant à une … 4) sensibilisation émotionnelles, aggravant la … 5) polarisation, selon des … 6) circonstances extérieures entraînant une … 7) récurrence des patterns d’interaction. 
Script pour le DDEP

1) Marc internalise ses émotions alors que Julie les externalise. Ces différences sont liées à leur personnalité respective, aux styles émotionnelles de leur famille, aux renforcements de leurs comportements. Par exemple Marc, après avoir fait l’effort d’exprimer une interprétation dans une situation conflictuelle, s’est vu remis en question et être attaqué par la colère de Julie. Du côté de Julie, le fait de partager son vécu émotionnel lui permet de l’apaiser. Ces différences accroissent l’hypo-expressivité de Marc et l’hyper-expressivité de Julie ce qui les enferme et les polarise surtout dans les situations de fin d’interactions directes ou d’échanges à distance et les maintient dans un pattern d’interaction de combat et de fuite.  

Pour résumer, Marc interprète avec distorsion les paroles de Julie. Ses interprétations le mettent en colère et génère une motivation et un comportement de rejet et de fuite. Julie désire que Marc comprenne sa demande stricto sensu et souffre surtout du rejet et du retrait du Marc.

3. L’anatomie de la dispute du couple

La dispute est la base de notre travail thérapeutique. Il s’agit d’identifier le contenu du problème qui génère une douleur chez l’un ou les deux partenaires. Face à cette dispute, les intervenants mettent en place des stratégies de régulation immédiate de l’émotion douloureuse ce qui ne permet pas d’intégrer le contenu et l’émotion de la dispute pour résoudre le problème. L’échec de cette résolution de problème produit d’autres difficultés réactionnelles qui enferment les partenaires du couple. 

Anatomie d’une dispute de couple

La dispute est le premier niveau qui peut être réglé si le couple accepte l’opposition. Elle devient problématique par les stratégies d’évitement ou de combat mises en place par le couple. De ces processus interpersonnels émergent des « patterns » d’interactions dyadiques destructeurs du couple. Christensen (2011) attire l’attention sur l’apparition de ces comportements : attaquer l’autre, fuir l’autre, s’accrocher à l’autre, entrer en collision avec un tiers pour attaquer l’autre qui génèrent quatre types d’interactions destructrices dans ces deux contextes relationnels « Adversaire plutôt que Soutien », « Désengagement rigide plutôt qu’Indépendance » : 

  • Deux patterns asymétriques : 1) Attaque/Fuite, Discuter/Eviter, Requête/Fuite. 2) Agrippement/Fuite, Poursuite/Distance, Envahir/S’évader.
  • Deux patterns symétriques : 1) Attaque mutuelle : Se disputer, Se chamailler. 2) Fuite mutuelle : Evitement mutuel « Mur du silence ». 

4. Stratégies psychothérapeutiques du couple : changement/acceptation

Dans l’IBCT, en fonction des buts de chaque partenaire et du thème relationnel nous évaluons si nous adoptons une stratégie de changement de l’une composante de l’interaction conflictuelle ou d’acceptation c’est-à-dire de changement de rapport avec l’élément douloureux.  Pour le changement, nous pouvons enseigner les techniques d’affirmation de soi, de résolution de problème par exemple pour le couple mais aussi au niveau individuel les techniques centrées sur les cognitions, les émotions ou les comportements. Pour l’acceptation, nous utilisons ces deux techniques : l’union empathique et le détachement unifié. La construction de la tolérance peut compléter l’acceptation. 

  1. Union empathique :  Elle vise l’inter-compréhension affective, cognitive et comportementale de chacun des partenaires du couple. De cette empathie réciproque, ces derniers comprennent émotionnellement que « leur discorde n’est qu’une combinaison de douleurs et de blâme » (Christensen & Jacobson, 1996). L’union empathique est basée sur l’acceptation émotionnelle de soi et de l’autre. Le thérapeute incite à l’acceptation de la douleur énoncée et exprimée par le récepteur en attirant son attention sur sa perception et son ressenti partagé. Du côté de « l’émetteur », nous l’encourageons à accepter sa douleur autrement à y faire attention et à la dévoiler à son interlocuteur.  Pour chaque partie, nous sommes vigilants sur les différentes stratégies potentielles de combat et de fuite de sa douleur ou de celle de l’autre. Cette union empathique peut aussi être développée par la pratique de la méditation de pleine conscience en couple et l’apprentissage du dialogue conscient. 
  2. Détachement unifié vis-à-vis du problème : le psychothérapeute reprend l’analyse fonctionnelle du conflit du couple en le présentant comme un objet commun et extérieur à eux. Ça devient leur problème et non le mien ou le tien mais le nôtre. Il s’agit d’apprendre à se mettre dans une position d’observateur du champ de bataille sans combattre et sans se défendre, d’observer le style conflictuel (les processus de polarisations) afin de développer une distanciation collaborative face à leur conflit.   Nous leur proposons de donner un titre descriptif à leur conflit. Nous pouvons aussi trouver des astuces pour l’externaliser du couple comme un objet l’incarnant ou un espace avec le but de renforcer l’alliance entre les partenaires face aux problèmes relationnels dont ils souffrent ensemble.
  3. Construction de la tolérance : celle-ci vise un degré moindre que l’acceptation. Face à un comportement perçu comme inacceptable et donc intensément douloureux, nous cherchons à développer une alternative par sa tolérance. Nous pouvons proposer un « cessez le feu » quand l’un des partenaires se sent dépasser par son émotion, il peut utiliser un code qui informe l’autre d’arrêter l’interaction en attendant de retrouver une intensité acceptable pour une communication empathique et affirmée. Face à un comportement douloureux perçu comme inacceptable, il est possible de mettre l’accent sur les aspects positifs de ce dernier et des différences entre les partenaires.  Dans un but préventif, il sera proposé au couple de s’entrainer par jeux de rôle de simuler la dispute habituelle dans un état calme et empathique en position d’observateur tous les deux. La tolérance face à un comportement douloureux du partenaire nécessite de prendre soin de soi. En favorisant le bien-être individuel de la personne qui fait face à la conduite de l’autre perçue comme inacceptable, le psychothérapeute tente d’apaiser la souffrance, d’accroître l’autonomie de la première face à la seconde et de solliciter le soutien social extérieur au couple.

5. Application des stratégies sur le couple Julie/Marc

Je commence la séance en indiquant à Julie et Marc que nous allons nous exercer à la communication empathique. 

Je propose avant de réaborder le sujet de conflit entre eux de pratiquer une méditation de pleine conscience tous les deux et moi en tant qu’instructeur. Cette pratique classique dans le cadre de la pleine conscience s’appelle le dialogue conscient. Les deux partenaires s’assoient face à face. La distance est intime de part et d’autre. Le contact oculaire est maintenu. Une fois installés, j’instruis une méditation classique de pleine conscience centrée sur la respiration et l’ouverture à l’expérience présente sans jugement. Le but de cet exercice est de permettre à Marc de se connecter à son vécu émotionnel et être en contact avec Julie et à Julie de maintenir une stabilité affective en se centrant sur l’objet de son attention qu’est la respiration. Ici, la méditation de couple dure un peu près 15 minutes. 

Union empathique

A ce moment, je leur propose de revenir sur l’objet de leur dispute et leur façon d’interagir pour résoudre ce problème. Mon but est de leur permettre de se décentrer et d’adopter le point de vue cognitif et affectif de l’autre en d’autres termes d’exercer leur empathie à l’égard de leur partenaire. En me reprenant mes notes, je répète les paroles de Julie en lui demandant de les redire à cet instant et en encourageant Marc d’y faire pleinement attention, de les écouter, de prendre conscience de ses cognitions interprétatives, de son émotion et de rester ouvert à Julie, à son visage et son corps. Julie répète : « Marc je te demande de comprendre que ton comportement de voyeur quand tu mattes les filles en ma présence m’est insupportable. J’ai l’impression que tu les désires et que tu ne fais pas attention à moi à ce moment-là. » Je demande à Marc ce qu’il a entendu, ce qu’il s’est dit et ce qu’il a ressenti pendant l’émission des paroles de Julie. Marc a beaucoup de mal de défusionner avec sa cognition qui continue à être « Elle me prend pour un pervers ». Je demande à Marc de rester et de répéter les paroles de Julie. Mon but immédiat de cette proposition est d’exposer Marc aux paroles douloureuses de Julie et de s’y désensibiliser. Une fois que je me suis assuré que l’émotion est devenue plus faible face à ces paroles, je demande à Marc comment Julie perçoit son comportement d’après lui à travers ses énoncés. Sans jugement supplémentaire de la part de Marc, il répond en cohérence avec les propos de Julie. Puis j’aborde maintenant une fois que l’aspect cognitif est partagé et commun, la dimension émotionnelle du discours. D’après vous, Marc, toujours à travers ses paroles, que ressent Julie face à comportement ? La question de l’empathie émotionnelle pour l’état affectif de Julie est très difficile. Nous voyons Marc garder le silence, semble chercher une réponse mentalement et paraît anxieux. Je l’aide en l’invitant à être attentif au visage de Julie et à la prosodie de ses paroles. De cette manière, plus rapidement il déclare que Julie ressent de la colère et « je crois de la tristesse » déclare-t-il. Je demande à Julie si c’est ce qu’elle ressent. Elle répond que « oui » avec manifestement une forme d’apaisement et de joie. J’en profite pour montrer à Marc l’effet de ses paroles et de son comportement d’approche sur Julie. Que même si « son voyeurisme » devait être encore présent, Julie se sentait comprise face à cette conduite. Je m’enquière de l’état émotionnel de Marc. Il nous exprime de la tristesse et de la culpabilité. Le couple se prend la main. Après l’empathie cognitive, celle émotionnelle est également présente et est maintenant complète de Marc à l’égard de Julie. La séance se termine. 

L’union empathique a permis de favoriser l’acceptation de la colère et de la tristesse de Julie de la part de Marc ce qui lui a donné la possibilité de percevoir son point de vue et de ressentir ses émotions. De cette empathie, Julie s’est sentie comprise et à nouveau proche de Marc et réciproquement.   

Lors des séances suivantes, je les ai entraîné à se confronter à leurs différences en pleine conscience et à s’ouvrir tant du côté de soi en se dévoilant que celui de l’autre à se décentrant. 

6. Discussion

Le problème initial qui a motivé le couple à venir a été résolu de manière idéale en respectant le principe selon lequel « la meilleure solution pour résoudre la plupart des problèmes implique l’acceptation par un des partenaires et le changement par l’autre. »  Marc appris à accepter le comportement d’approche et de demande de communication et à changer son propre comportement en acceptant de s’ouvrir à elle, à ses paroles et à son émotion. 

Nous aurions pu aussi axer notre travail sur l’acceptation de Julie au comportement de fuite de Marc mais ce dernier semblait être aller à l’encontre des valeurs de couple de Julie. 

De même, il aurait été possible de travailler sur Marc individuellement, sur son fonctionnement « obsessionnel » mais la thérapie de couple a permis une modification individuelle par l’acceptation de l’autre, des ses paroles blessantes et blessées.  

Nous pouvons penser que la thérapie de couple a été efficace au-delà de l’augmentation quantitative de la satisfaction conjugale aux niveaux de Marc et de Julie individuellement sans aucune séance centrée sur un partenaire. 

Conclusion

La thérapie comportementale intégrative du couple illustre la troisième génération des thérapies comportementale et cognitive en se centrant essentiellement sur l’acceptation émotionnelle. A la suite de Barlow ou de Hayes appliqué au couple, la souffrance provient de la lutte ou de l’évitement de ce qui est douloureux affectivement. Les psychothérapeutes de l’IBCT sont des spécialistes dans l’identification des comportements et processus ayant comme fonction d’éviter l’expérience aversive dans l’interaction conjugale. En indiquant aux partenaires leurs comportements et leurs fonctions immédiates avec leurs effets « non désirés », ils apprennent par l’expérience d’accepter de ressentir leurs blessures et celles de l’autres sans essayer de se défendre ou d’attaquer. L’union empathique est l’accès à l’acceptation et la compassion réciproque réelles et authentique. De ce travail d’ouverture au vécu douloureux, les partenaires observent des changements comportementaux en direction de l’autre et guidés par lui. Nous conclurons que la thérapie comportementale intégrative du couple comme les TCC en général fait l’effort d’évaluer empiriquement ses résultats cliniques. La satisfaction conjugale lors de l’IBCT augmente de 71% des couples évalués.  

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