Méditation

méditationLa méditation

La méditation dans le cadre des thérapies comportementales et cognitives est conçue comme une « méthode », un ensemble de techniques destinées à réguler de manière délibérée l’attention (Schmidt, 2014). Les méthodes de méditations sont souvent décrites à partir de la manière dont l’attention doit être régulée. Dans certaines méthodes de méditation, par exemple, l’attention est maintenue sur un objet précis alors que dans d’autres, elle doit plutôt « balayer » l’ensemble des expériences cognitives, affectives et sensorielles qui franchissent le seuil de la conscience.

La méthode de méditation basée sur la concentration est aussi appelée dans les écrits « méditation de type d’attention focalisée », « méditation de tranquillité » ou encore « méditation samatha ». La méthode de méditation basée sur le balayage attentionnel est parfois appelée « méditation de type de pleine conscience », « méditation de type de surveillance ouverte » ou encore « méditation vipassana ». (Grégoire, 2016).

Les protocoles de méditation validés scientifiquement (MBSR, MBCT ou MBRP) enseignement la pratique de l’attention de pleine conscience tout en utilisant l’attention focalisée comme un moyen pour s’ouvrir aux stimuli présents.

Le but thérapeutique de la méditation est d’apprendre à contrôler son attention, savoir prendre conscience de son orientation automatique, la désengager (lâchez prise), la réorienter et l’engager volontairement. De cette manière, la personne apprend à être consciente de son vécu sans y réagir impulsivement, de s’y exposer et de s’y ouvrir. Cet apprentissage vise l’évitement émotionnel très souvent à l’origine des problèmes psychologiques. Méditer, c’est se soigner. (Rosenfeld, 2007).